Les lieux et les images du sacré dans le monde AEFE

Édito

Les lustres du Mausolée Sidi AbderrahmaneAller au-delà de la compréhension pour véritablement goûter les œuvres, c’est, finalement, entrer dans l’intelligence de ces œuvres afin de mieux les contempler.
 
Angkor Vat, Borobudur, Jérusalem, La Mecque, Saint-Jacques de Compostelle autant de lieux sacrés qui sont de magnifiques livres de pierre dans lequel on peut lire non seulement l’histoire des religions elles-mêmes et de leur diffusion, mais aussi un aspect essentiel de l’histoire de l’humanité.
 
Chez tous les peuples du monde on rencontre des croyances liées à l’être humain, à la nature et aux relations que celui-ci entretien avec la nature. Ces croyances donnent lieu à la production de bâtiments, d’œuvres, d’images, et surtout de mythes, tant chez les sociétés animistes des Bantous que chez les pasteurs peuls que chez les pratiquants du Bouddhisme au Japon, pour ne prendre que ces quelques exemples.
 
Croyances et mythes sous-tendent donc des types architecturaux, des types de sculptures mais aussi, bien sûr, des images telles les inoubliables annonciations italiennes de Simone Martini ou Il Perugino qui nous disent tant de l’imaginaire des hommes du XIVe et du XVe.
Au total une somptueuse iconographie est à notre disposition. Vouloir la valoriser au sein du réseau des établissements de l’AEFE, quelle belle mission !
 
Comprendre les œuvres des hommes pour saisir comment les religions, toutes les religions aussi bien les religions monothéistes que les religions polythéistes, aussi bien les religions révélées que les autres présentent et se représentent ce (ceux) qu’elles placent au plus haut, au centre à savoir, selon les cas, le « ciel », la transcendance, les « êtres supérieurs », les prophètes, les grands ancêtres, les fondateurs et les mythes... tel est bien l’objectif majeur de cette APP Monde.

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Galerie photos

Exposition sur les lieux et images du sacré en Tunisie : le marabout de Chebika. © Damien Loquay