Correction dématérialisée du bac en Asie-Pacifique : un plein succès !
« La dématérialisation, ça marche ! »
Pour la première fois, une procédure innovante de dématérialisation de la correction des épreuves écrites du baccalauréat a été mise en Å“uvre dans la zone Asie-Pacifique. Toutes les copies des élèves ont été scannées dans les onze centres d’examen de la zone et mises immédiatement à la disposition des correcteurs sur une plateforme numérique sécurisée. Cette plateforme était en outre dotée de nombreux outils d’accompagnement pour les enseignants et les superviseurs d’épreuves (statistiques de suivi, barèmes, copies-test, forum d’échanges avec les inspecteurs, assistance technique…). Â
Cette nouvelle procédure de gestion présente de nombreux avantages, en termes de sécurité surtout, puisqu’elle abolit les transports des copies et réduit les déplacements des personnels. En termes économiques également car tous ces transferts ont un fort impact financier, notamment pour les familles des candidats.
Mais évidemment la mise en place d’un tel dispositif précurseur a également nécessité un investissement important et beaucoup de travail. « La zone Asie-pacifique a démontré qu'il était possible de faire de ce projet une réalité et de modifier en profondeur l’organisation du baccalauréat. Je me souviens de débats constructifs à Tokyo en novembre, de questions légitimes à Bangkok en février. Et maintenant c'est une réalité. La dématérialisation, ça marche ! » notait William Nguyen, le coordonnateur de l’AEFE en Asie-Pacifique, dans un message adressé récemment à tous les protagonistes. Et naturellement, il y exprimait également tous ses remerciements.
Des remerciements d’abord « aux chefs des 17 établissements de la zone et à leurs équipes pour leur implication ». Mais aussi « à la division des examens de Montpellier [l’académie de rattachement] qui a cumulé les journées de travail avec les horaires de France et d’Asie pour que l'opération réussisse, à la société Neoptec qui a tout fait pour adapter l’outil à nos besoins, au service pédagogique de l’AEFE qui s'est beaucoup impliqué dans ce projet ambitieux et aux proviseurs des lycées français de Hong Kong et de Singapour [les deux centres de délibération de la zone Asie-Pacifique] qui ont veillé à ce que l’opération se déroule dans les meilleures conditions pour toute la zone ».
Le bac 2011 est donc un très bon cru, qui révèle de belles potentialités côté coulisses ! Il l’est également pour les candidats qui ont récolté d’excellents résultats puisque le taux de réussite est de 98 % dans l’ensemble de la zone et de 100 % dans sept des onze centres d’examens. Et 79 % des lauréats décrochent une mention !