Trois cents exemplaires de l’exposition sont mis à disposition des établissements d’enseignement français à l’étranger, via les postes diplomatiques. Ce dispositif avait déjà été expérimenté avec succès pour l’exposition « Camus 1913-2013  ». Cette nouvelle exposition, consacrée à la Grande Guerre, est en effet également constituée d’une fresque d’affiches ponctuées de « QR codes » permettant d’accéder, à l’aide d’un smartphone ou d’une tablette, à une vaste sélection d’archives commentées (textes, images, documents sonores et vidéos, objets 3D).

« L’idée n’est pas de remplacer la visite de l’exposition par la consultation d’un site Internet » précise Anne Tallineau, directrice générale déléguée de l'Institut français : « comme le montre le soin apporté à la qualité graphique des posters, il s’agit bien de proposer au public de s’attarder sur les détails, d’aller des images à l’écran, de se réunir autour d’un objet qui appelle l’explication, l’échange et le dialogue » a-t-elle expliqué à la Gaîté lyrique, lors du lancement de l’exposition. Celle-ci  a en effet été présentée, du 26 novembre au 16 décembre 2014, dans ce lieu culturel parisien au croisement de la création, de l'innovation et des cultures numériques.

Également présent lors du vernissage de l’exposition, Joseph Zimet, directeur de la Mission du Centenaire, a souligné combien la commémoration de la Grande Guerre a été « portée hors les murs grâce aux réseaux de l’Institut français et de l’AEFE ».

Présent dans 135 pays du monde, le réseau scolaire s’investit en effet très activement dans le cycle commémoratif. Le foisonnement des projets pédagogiques permet « d’avoir cette diversité de points de vue et ces prismes très précieux pour regarder l’objet historique qu’est la Grande Guerre à travers toutes les facettes de ce réseau-monde » fait remarquer Olivier Boasson, directeur adjoint de l’AEFE. C’est également, observe-t-il, « une occasion de coopération avec le pays hôte », et ce grâce aux multiples échanges avec des établissements scolaires, des universités ou des centres d’archives locaux. Échanges qui permettent de mettre en évidence la diversité des expériences et des perceptions de la Grande Guerre.