Projets et événements

À Hô-Chi-Minh-Ville ou à Dubaï, des JRI AEFE au cœur de grands événements musicaux et sportifs du réseau

Mis à jour le
13/02/2017

En cette année de l’éducation aux médias et à l’information (ÉMI), c’est presque devenu une habitude… les grands événements qui émaillent la vie des établissements et du réseau scolaire mondial sont « couverts » par des élèves, véritables jeunes reporters internationaux (JRI). Cela a été le cas notamment en janvier à Hô-Chi-Minh-Ville, au Vietnam, pour le premier cycle de répétition et de concerts de l’Orchestre des lycées français du monde. Ou encore à Dubaï, pour la seconde édition des Jeux du Golfe.

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JRI AEFE couvrant le concert de l'Orchestre des lycées français du monde au Vietnam et les Jeux du Golfe à Dubaï

« Ta grand-mère ne jouait-elle pas de la harpe ? » Henri et Noa tendent leur enregistreur en direction de Marie, la harpiste de l’Orchestre des lycées français du monde, venue du  Lycée français international Marcel-Pagnol d’Asunción. Cédric a posé la caméra sur le pied et Yumi prend des notes sur son calepin #JRIaefe

Surprise par la pertinence de la question, Marie leur répond avec un grand sourire : « Oui effectivement, nous jouons de la harpe dans notre famille depuis plusieurs générations. Vous ne le savez peut être pas mais le Paraguay est vraiment le pays de la harpe. On en écoute partout, dans toutes les fêtes et manifestations culturelles, et il y a même un festival mondial de la Harpe à Asunción. »

La question était pensée, bien préparée, comme toutes celles des vingt-cinq élèves du CM2 C du lycée français international Marguerite-Duras qui ont « couvert »  la semaine de l’Orchestre des lycées français du monde (OLFM) dans leur établissement et au conservatoire d’Ho-Chi-Minh-Ville au Vietnam.

Ces jeunes reporters internationaux (JRI) avaient bénéficié d’un travail préalable approfondi avec leur enseignant, Romain Durey, pour qui l’éducation aux médias structure le projet de classe : décryptage d'images, réflexion sur les bons usages d’Internet, échelle de plans et analyse de leurs effets sur le lecteur ou le spectateur, joutes verbales pour améliorer l’aisance à l’oral et apprendre à interviewer, rencontre avec des journalistes du Petit.journal.com et de L’Écho des rizières, production d’écrits, de photographies et de vidéos…

Pour communiquer, sans bémol et avec maestria, sur la présence des 56 jeunes musiciens de « l’OLFM », sur leurs répétitions en « partiel », encadrées par quatre musiciens professionnels de l’Orchestre Philarmonique de Radio France, sur les « tutti » avec les choristes de Marcoussis et d’Ho-Chi-Minh-Ville, les jeunes JRI se sont répartis en cinq équipes de cinq, chacune portant le nom d’un journaliste qu’elle connaissait.

Nul doute que leur travail d’éducation aux médias et à l’information va encore s’enrichir puisque les projets ne manquent pas : tourner un court métrage au printemps et lancer une Web radio pour l’école ! Leur maître s’y prépare en suivant des formations, à l’instar de celle qui a réuni une vingtaine de personnels à Dubaï, fin janvier, juste avant l’ouverture des Jeux du Golfe.

Formation en amont pour les personnels et les élèves avant la couverture de la seconde édition des Jeux du Golfe à Dubaï

Petits et grands avaient été initiés à la vidéo (repérage, synopsis, tournage, montage, diffusion…) et à la Web radio (couvrir un événement en réalisant des podcasts mais également des émissions en direct) peu de temps avant l’ouverture, le 25 janvier, des Jeux du Golfe 2017. Des Jeux « grandioses » de l’avis de ceux qui les ont vécus… et de ceux qui les ont couverts !

De la cérémonie d’ouverture au lycée français international Georges-Pompidou à la plage Al Mamzar Beach Park (y compris avec une GoPro dans l’eau pour suivre l’épreuve de paddle !), dans les dunes du désert (parfois en courant avec les concurrents !), à dos de dromadaire ou encore au camp bédoin pour la fête de clôture, les jeunes reporters internationaux tendaient leurs micro, photographiaient, filmaient… Au début avec leurs mentors, l’enseignant de lettres Nicolas Vidalenc pour la vidéo et Gérard Colavecchio de l’AEFE pour la Web radio, puis en toute autonomie. Comme des pros !