Mme Benguigui, ministre déléguée à la Francophonie, visite le lycée français de Dakar
Après un petit déjeuner d’accueil et une visite de l’établissement, la ministre déléguée a rencontré les élèves de terminale littéraire. Les élèves ont pu poser les questions qu’ils avaient préparées avec leurs professeurs de lettres, philosophie et histoire-géographie. Des questions sur le thème de la francophonie mais aussi de l’immigration, sujet souvent traité dans les films de Mme Benguigui qui est également réalisatrice.
Cet échange, qui a duré plus d’une demi-heure, s’est déroulé dans une ambiance très détendue. Ainsi, quand les élèves ont demandé à la ministre déléguée qu’elle était la raison de sa visite au Sénégal, elle a répondu gentiment : « pour vous rencontrer ». Le déplacement au Sénégal de la ministre déléguée comptait en fait de nombreux entretiens, avec de hauts responsables du pays, des acteurs économiques français installés à Dakar, ainsi que des chefs d’entreprises et des artistes sénégalais.
À ces lycéens qui incarnent aussi l'avenir de la francophonie, Mme Benguigui a parlé de l’importance de la langue française dans le monde : « la francophonie est l’espace de demain, vous allez circuler dans d’autres pays grâce à votre langue. » leur a-t-elle dit. Elle a également insisté sur les valeurs de partage : « il ne faut pas voir la langue française comme une langue de domination (...), la langue française n’appartient pas à la France ; elle appartient à l’espace francophone (...). Pour pouvoir se rencontrer, se parler, travailler ensemble, étudier, il y a cette langue française qui est là comme un ciment. »
Les lycéens l'ont questionnée sur les stratégies à adopter pour éviter que la langue française ne régresse. « Il faut que la base de l’enseignement soit impeccable pour pouvoir partager cette langue (...) pour pouvoir se comprendre. Il faut des formateurs pour aider les enseignants locaux à avoir un excellent niveau » a-t-elle expliqué aux élèves, en insistant sur le fait que certains pays manquaient cruellement de manuels et qu’il fallait donc favoriser l'édition et la culture.