Parmi les plus de 2 600 participants aux 35e Olympiades nationales de la chimie, 277 élèves étaient issus des lycées français du monde. Du 3 au 5 avril 2019, deux jours d’épreuves attendaient les finalistes de cette édition. En lice :

• 36 candidats pour le concours scientifique, parmi lesquels une candidate de Dakar et une de Douala ;
• sept binômes pour le concours « Parlons chimie », dont l’un de Quito, et un autre de Phnom Penh.

Le 5 avril, le suspens était à son comble lors de la cérémonie de remise des prix qui se déroulait à la Bibliothèque nationale de France. Dans la salle, les élèves attendaient fébrilement l’appel de leur nom, révélant ainsi leur classement et les invitant à monter sur scène pour recevoir leur prix.

Et nos lauréats sont…

Au concours de communication « Parlons chimie », le jury a décerné :

• une mention spéciale « engagement sociétal » et la 3e place ex æquo à Alexandre Peral et Julie Humbert, élèves en première S au lycée franco-équatorien La Condamine à Quito, pour leur projet sur les enjeux moléculaires du chocolat en Équateur ;
• la deuxième place à Maria-Liv Monnot et Clara Rousseau, élèves de première S au lycée français René-Descartes à Phnom Penh, pour leur projet sur la cuisine moléculaire au Cambodge.

À l’issue des épreuves finales du concours scientifique :

• la 26e place ex aequo a été attribuée à Axelle Levilain, élève de terminale S au lycée français Jean-Mermoz à Dakar au Sénégal ;
• la 14e place revient à Caitlyn Djabou, élève en terminale S du lycée français Dominique-Savio à Douala au Cameroun.

Des initiatives pédagogiques au cœur de l’Année de la science dans le réseau

Tandis que l’année 2018-2019 est celle de la chimie de l’école à l’université, l’AEFE a choisi de placer l’année scolaire sous le signe de la science. Nicolas Montlivet, inspecteur pédagogique en sciences physiques à l’AEFE, s’est ainsi réjoui de ces résultats, et de la belle participation des lycéens du réseau : « L’AEFE est représentée aux Olympiades de chimie pour la 11e année consécutive. En 2019, nos élèves représentent plus de 10 % des participants. »
 
Une dynamique insufflée par les enseignants, qui accompagnent les élèves tout au long de l’année. « Dès la classe de seconde, je sensibilise les élèves et les informe de l’existence de ces olympiades », explique Véronique Tourbillon, professeure de sciences physiques au lycée français René-Descartes à Phnom Penh. Ses collègues de Douala (Cameroun), Sophie Thoral et Colette Boulet, qui ont « entraîné » huit élèves de terminale S, ont par exemple animé huit séances spécifiques, de trois heures chacune, pour les candidats.
 
Le concours, exigeant, a été une occasion pour les élèves d’explorer, cette année, le thème de la chimie dans la ville.
 
Axelle, lauréate du lycée français Jean-Mermoz à Dakar au Sénégal, qui envisageait déjà de choisir la chimie pour ses études dans l’enseignement supérieur, est ravie d’avoir partagé sa passion avec les élèves issus de nombreuses académies françaises et des lycées français du monde. Son enthousiasme est partagé par les quatre lauréates du réseau AEFE présentes à Paris, notamment par Caitlyn, âgée de 15 ans, qui est cette année la plus jeune des participants du concours : « La 14e place est un bon résultat ! Et je suis ravie de cette expérience humaine enrichissante. »

Découvrir en vidéo les deux projets sélectionnés au concours "Parlons chimie"

Les enjeux moléculaires du chocolat en Équateur

La cuisine moléculaire au Cambodge