Large reconnaissance du baccalauréat français pour intégrer les universités chiliennes
Le bac, nouveau sésame pour les études supérieures au Chili
Le jeudi 12 mai 2011 au lycée Charles-de-Gaulle de Concepción, une série d’accords internationaux avec les principales universités du Chili ont été signés avec l’ambassade de France. L’Universidad de Concepción, mais aussi l’Universidad del Desarollo, l’Universidad Catolica de la Santissima Concepcion et l’Universidad San Sebastian (et bientôt l’Universidad Andres Bello) ouvrent donc une voie spéciale d’entrée, avec des places réservées dans chaque filière, pour les détenteurs du baccalauréat (avec une moyenne de 10 à 12 sur 20 selon les universités) et la possibilité de valider des unités de valeur de la première année.
Le baccalauréat est aux Français ce que la PSU est aux Chiliens. Il permet de poursuivre ses études dans le supérieur et chaque lauréat est assuré d’obtenir une place dans une université.
Ces accords permettent donc à tout titulaire du baccalauréat français de voir son diplôme reconnu pour l’entrée dans les universités nommées ci-dessus. Cela concerne surtout, au premier chef, les élèves du lycée Charles-de-Gaulle de Concepción, mais aussi ceux du lycée Antoine-de-Saint-Exupéry de Santiago, et bientôt du lycée français de Viña del Mar (Valparaiso), ou encore les 280 000 élèves du réseau des établissements d’enseignement français à l’étranger.
Ces accords renforcent l’attractivité de la scolarité dans les établissements qui préparent au baccalauréat. L’on peut assurément y voir également un beau succès pour le lycée de Concepción : une reconnaissance de la qualité de son enseignement par les grandes universités du pays. D’après l’ambassade de France au Chili « cet enracinement [du lycée Charles-de-gaulle] dans le tissu universitaire de la ville renforce la place de ce lycée dans le paysage éducatif et intellectuel d'une cité qui malgré les conséquences du tremblement de terre constitue un pôle intellectuel et politique important au Chili. »