Quatre élèves du réseau au palmarès des 30e Olympiades nationales de la chimie, avec un 1er prix au concours "Parlons chimie"
Les Olympiades nationales de la chimie (ONC) sont organisées depuis trente ans par les professionnels de la chimie, le ministère de l'Éducation nationale, la Société chimique de France et l'Union des professeurs de physique et de chimie. Elles ont pour vocation de susciter l’intérêt des jeunes pour la chimie et faire connaître toute la contribution de cette discipline à l’évolution de la science et des techniques.
Ces Olympiades comprennent deux concours : un concours scientifique à destination des élèves de terminale des séries S et STL ; un concours de communication, « Parlons chimie », ouvert aux élèves de première de toutes séries.
Le concours scientifique national
Il comprend trois épreuves :
- un questionnaire écrit après l’audition d’une conférence sur la thématique de l’année (« Chimie et sport » en l’occurrence),
- un entretien de groupe de culture scientifique,
- une épreuve de manipulation en laboratoire.
43 finalistes y ont participé les 9 et 10 avril à Paris. Ils avaient été sélectionnés parmi les 2 048 élèves ayant concouru aux épreuves « régionales » organisées, à partir du mois de janvier, dans toutes les académies de France et dans le réseau d'enseignement français à l'étranger (274 participants dans le réseau, dans 26 établissements et 20 pays).
Les deux élèves classés en tête du palmarès AEFE ont décroché les 19e et 25e places :
- Nadim Ghorayeb – Collège Notre-Dame de Jamhour, Liban (19e),
- Emmanuelle Leblanc – Lycée français Claudel d’Ottawa, Canada (25e).
Le concours « Parlons chimie »
Sur les 17 projets de communication autour de la chimie parvenus au jury, 8 ont été sélectionnés pour la finale organisée à Paris, devant un jury composé d’enseignants et d’industriels.
Les jeunes Jules Cachat et Quentin Baumard, élèves de 1re S au lycée Gustave Flaubert de la Marsa (Tunisie), défendaient un projet intitulé « Les algues : une des solutions pour les besoins futurs de l’humanité ? Exemples en Tunisie ». Ils ont été particulièrement performants et convaincants ! C’est donc par un 1er prix que leur travail a été distingué. Un travail très bien documenté, ancré dans la réalité locale et qui fait la part belle à une pédagogie ludique. Qu’on en juge :
« Nous avons réalisé une présentation générale des algues (différentes familles, répartitions géographiques...) et de l’utilisation que l’on peut en faire dans l’alimentation (les algues sont très riches en protéines, en sels minéraux et en fibres !), la médecine, les biocarburants ou encore les cosmétiques mais aussi dans le domaine de la dépollution marine. Nous avons en effet rencontré un micro-biologiste marin de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) à Tunis, Olivier Pringault, qui cherche comment piéger des polluants en tirant partie des propriétés des algues.
Nous nous sommes fondés sur des exemples de ce qui se pratique en Tunisie. Nous avons récolté des algues dans la lagune de Bizerte et nous en avons extrait de l’agar-agar (un gélifiant naturel).
Ensuite, nous avons diffusé notre travail sous la forme d’un magazine, distribué dans des établissements scolaires français et tunisiens, mais aussi sous la forme d’un site Internet et nous avons animé des ateliers dans des classes du primaire, notamment des ateliers de cuisine moléculaire. »