Cinéma

Prix AEFE de MyFrenchFilmFestival 2018 : les lauréats sont…

Mis à jour le
15/05/2018

Clap de fin pour l’édition 2018 du concours « Prix AEFE de MyFrenchFilmFestival ». Près de 400 élèves y ont participé. Le temps est venu de dévoiler le nom des lauréats.

"Émilie" - 1er prix

"Émilie" - 1er prix
https://youtube.com/embed/PmDyXl14PCY

Court métrage réalisé par les élèves de seconde option cinéma-audiovisuel du Lycée français de Hambourg, lauréat du "Prix AEFE de MyFrenchFilmFestival" 2018. Il est inspiré du film "Le Scénariste" de François Paquay. © Lycée français de Hambourg

"C'est bon... arrête !" - Mention spéciale

"C'est bon... arrête !" - Mention spéciale
https://www.youtube.com/embed/lD0rA6dq6co

Ce court métrage réalisé par les élèves de seconde option CAV du lycée Paul-Valéry de Meknès sur le thème du harcèlement a obtenu une mention spéciale du jury. © Lycée Paul-Valéry

Extrait de l'affiche

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Extrait de l'affiche de MyFrenchFilmFestival 2018. © UniFrance

Extrait de l'affiche de MyFrenchFilmFestival 2018. © UniFrance

Cette année, trente classes issues de douze pays ont participé au concours organisé par l’AEFE, en partenariat avec UniFrance, à l’occasion de la 8e édition du festival de cinéma français en ligne MyFrenchFilmFestival.
 
À partir d’une sélection de huit films à l’affiche, les élèves ont rédigé des critiques ou réalisé des courts-métrages, de façon individuelle ou collective. Après une sélection opérée au niveau des établissements du réseau, onze critiques et cinq courts métrages ont été envoyés au jury.
 
Le jury, composé du réalisateur Olivier Babinet et de représentants d’UniFrance et de l’AEFE, a primé :

  • le court métrage Émilie, réalisé par les élèves de seconde option cinéma-audiovisuel (CAV) du Lycée français de Hambourg (Allemagne). Il s'agit d'une variation de du film Le Scénariste de François Paquay qui faisait partie de la sélection ;
  • la critique du film Swagger, intitulée Parole vraie, rédigée par les élèves de l’atelier cinéma Taswir, du lycée Pierre-Mendès-France de Tunis, Tunisie.

Et, parce qu’il a été difficile de faire un choix parmi les productions reçues, toutes de qualité, le jury a aussi décerné une mention spéciale :

  • au court métrage C’est bon... arrête !,  réalisé par les élèves de seconde option CAV du lycée Paul-Valéry de Meknès (Maroc), sur le thème du harcèlement, comme la réalisation lauréate ;
  • à la critique du film Noces, intitulée Noces, le film qui lève le voile, rédigée par les élèves de seconde du Lycée libanais francophone privé de Dubaï, Émirats Arabes Unis.

Extraits des critiques

Parole vraie, par les élèves du lycée Pierre-Mendès-France de Tunis

« Sincérité. C’est, à nos yeux, le mot qui traduit le mieux Swagger, documentaire réalisé par Olivier Babinet en 2016. Pas de paillettes, pas d’insultes, pas de racailles, pas de violences… juste des mots, juste une parole vraie qui, de bout en bout, aura su être authentique, pudique et sincère. Car, en effet, tout commence par des mots prononcés en voix-off, des voix sans visages nous invitant à écouter ceux qui d’ordinaire restent non visibles.
Faire parler ceux qu’on ne voit pas. Mettre des visages sur des voix. Tel est le pari du cinéaste, loin des clichés sur la banlieue véhiculés depuis longtemps par la presse et les médias. Cette parole, redondante, traverse l’ensemble du film et répond au dispositif du documentaire : questionner, répondre, écouter, se confier et montrer. L’on ressent combien tout le film s’est construit sur une confiance largement établie entre le documentariste et ces jeunes sur lesquels une caméra discrète et respectueuse s’est penchée. »

Noces, le film qui lève le voile, par les élèves du Lycée libanais francophone privé de Dubaï

« Choisiriez-vous de suivre les coutumes ancestrales ou au contraire, de forger votre propre destinée ?
Noces présente un conflit familial centré autour de traditions mal menées : d’un côté Zahira, une jeune fille de 18 ans qui grandit dans une petite ville belge, et de l’autre, sa famille traditionnelle pakistanaise.
Ce film, aux apparences de tragédie classique, puise dans les failles de notre société et des difficultés de l’immigration pour mettre en images le quotidien de cette jeune occidentale, incarnée magnifiquement par Lina el Arabie. Cette Antigone moderne doit alors faire face à un dilemme : choisir entre la réputation de sa famille, et sa liberté. Zahira ne peut pas compter sur le soutien de sa sœur : ‘On ne peut se révolter que si on peut changer les choses’, explique cette dernière. À travers elle, se reflète l’image de ces femmes qui ont jeté les armes face au statut de leur sexe. »