Artiste plasticien guidé par une approche sociétale de l’art, Jérémy Gobé est créateur de Corail Artefact, une structure qui mêle art, science, industrie et éducation pour préserver et régénérer des récifs coralliens.

Il expose ses œuvres, valorise des savoir-faire de l’artisanat et a créé un fonds de dotation et une entreprise afin de développer des solutions et des actions de sensibilisation auprès des scolaires et du grand public.

Il rencontre ici des élèves, du CP à la 6e, toutes et tous éco-délégués au collège français Marc-Chagall de Tel Aviv (Israël).

Les jeunes élèves ont eu beaucoup de plaisir à parler à Jérémy Gobé de leurs actions et projets, notamment de plantations (potager et forêt !) et de nettoyage de plages.

Leurs échanges révèlent que les enfants ont déjà des savoirs importants sur les interactions du vivant (pollinisation par les insectes, bénéfices de bonnes associations de plantes, rôle d’abris des coraux pour les poissons et autres animaux marins…) et sur les effets des pollutions et du changement climatique sur le vivant. Ils révèlent également une grande curiosité et une volonté de s’impliquer utilement, à l’image de Jérémy Gobé.

Gilles Bœuf est biologiste, professeur à Sorbonne université, spécialiste de la biodiversité et de la physiologie environnementale (les relations entre les êtres vivants et l’environnement). Il a été pendant sept ans président du Muséum national d’Histoire naturelle et a été professeur invité au Collège de France sur la Chaire « Développement durable, énergies, environnement et sociétés » (voir sa leçon inaugurale « La biodiversité, de l'océan et la forêt, à la cité »).

Il préside aujourd’hui le Ceebios, un centre d’études et d’expertise sur le bio-mimétisme et la bio-inspiration, ainsi qu’une réserve naturelle dans les Pyrénées (forêt de la Massane), qui détient le record mondial en effort d’inventaire en nombre d’espèces par hectare.

Gilles Bœuf alerte sur l’effondrement du vivant et appelle à contribuer à la transition écologique. Il passionne les élèves en leur transmettant un émerveillement du vivant, en les incitant à la réflexion sur ce qu’ils et elles font (il parle de l'importance d'avoir une « culture de l'impact »), en les convainquant de la nécessité de changer pour vivre mieux, plus en harmonie avec l'environnement, en cherchant certaines solutions dans le vivant lui-même, la bio-inspiration pouvant être l’un des leviers de la conservation de la biodiversité et un moteur de la transition industrielle et écologique.

Gilles Bœuf rencontre ici les éco-délégués du Lycée français de Lomé, qui débutent dans cette fonction.

Henri Landes, ancien directeur-général de la Fondation GoodPlanet, est consultant en éco-responsabilité et enseignant à Sciences Po sur la politique de l’environnement, chroniqueur radiophonique et cofondateur d’associations, qui sont de véritables laboratoires d’idées et d’actions (CliMates, Landestini).

Cet ancien élève du Lycée français de San Francisco échange avec des collégiens et collégiennes, éco-délégués au lycée Chateaubriand à Rome.

Son principal message : donner envie de se reconnecter à la nature et contribuer à la préservation du vivant, notamment en entretenant un potager. L'association Landestini est d'ailleurs organisatrice de la Coupe de France du potager et invite les établissements scolaires à y participer.