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L’AEFE se mobilise pour la santé et le bien-être des élèves avec le dispositif "30 minutes d’activité physique quotidienne"

Mis à jour le
14/09/2021

Pour combattre les effets néfastes d’une sédentarité excessive, malheureusement très courante dans les modes de vie contemporains, l’AEFE s’associe pleinement à la mobilisation en faveur des « 30 minutes d’activité physique quotidienne » proposées aux écolières et écoliers. À l’appel du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et du comité Paris 2024, il s’agit de  faire bouger davantage les plus jeunes. Les objectifs ? Préserver le capital santé des enfants, développer leur goût pour l’activité physique et rendre les élèves plus réceptifs aux apprentissages.

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30minAPQ : visuel article

On le sait, l’activité physique est un facteur de bonne santé. Entre autres bienfaits, elle contribue à la prévention des maladies cardio-vasculaires, du diabète et de plusieurs cancers, réduit le stress, agit favorablement sur la qualité du sommeil, améliore les capacités d’apprentissage et de jugement et favorise une croissance et un développement sains chez les jeunes.

Or, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a identifié que l’accroissement de la sédentarité des individus de tous âges était une tendance mondiale. En France, selon un rapport parlementaire datant de juillet 2021 qui cite la Fédération française de cardiologie, « en cinquante ans, les jeunes de 9 à 16 ans ont perdu 25 % de leur capacité cardio-vasculaire ». Globalement, les enfants et adolescents d’aujourd’hui s’essoufflent plus vite et peuvent courir moins longtemps que leurs grands-parents au même âge… La crise sanitaire liée à la Covid 19 a sans doute accentué le phénomène.

Il est donc essentiel de saisir les bonnes occasions de bouger davantage au cours de la journée et de s’habituer, dès le plus jeune âge, à pratiquer une activité physique régulière, même d’intensité modérée. Car les enfants et adolescents actifs ont tendance à le rester à l’âge adulte…

Dans la perspective d’une « École promotrice de santé », un appel au monde éducatif a été lancé. En effet, le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et le comité de Paris 2024, qui fait du développement de la pratique physique et sportive la base de l’Héritage qu’il souhaite laisser à la Génération 2024, ont diffusé un appel à manifestation d’intérêt pour 30 minutes d’activité physique quotidienne à l’école.

Les équipes pédagogiques de l’AEFE ont répondu présent ! Un groupe de travail constitué d’inspecteurs et d’enseignants formateurs, du premier et du second degrés, ont concocté une centaine de fiches d’activité qui sont en libre accès sur le site de l’AEFE, à destination des enseignants, des éducateurs et animateurs, mais aussi des familles.

Ces fiches illustrées guident tous ces utilisateurs pour mener à bien des activités ludiques, appréciées des enfants. Une possibilité de tri selon trois critères facilite le choix : des critères en termes d’objectifs (« se dépenser », « se détendre », « s’exprimer », « réaliser un défi dans son école »), en termes de lieux (« cour de récréation », « cour de récré et salle de classe », « cour de récré et maison », « salle de classe », « salle de classe et maison », et en termes d’actions (« courir », « danser », « être agile », « lancer », « marcher », « sauter », « se relaxer »). Une attention particulière a été portée sur l’inclusion scolaire à travers une illustration systématique d’une pratique adaptée. D’autres ressources et défis sont en outre proposés aux équipes enseignantes du réseau AEFE par l’intermédiaire des inspecteurs et inspectrices en résidence dans les différentes zones du monde, notamment des cartes (imprimables !) permettant aux élèves d’inventer des jeux à partir de diverses consignes.

Ni de l’EPS, ni du sport scolaire : un dispositif éducatif et de santé publique complémentaire

Le dispositif « 30 minutes d’activité physique quotidienne » (APQ) se distingue de l’éducation physique et sportive (EPS), discipline d’enseignement obligatoire, et des activités pratiquées dans le cadre des associations sportives scolaires. Il s’agit d’un dispositif complémentaire, proposé en plus, et qui peut donner lieu à des temps d’activité fractionnés sur la journée, pendant un intercours ou sur des moments plus longs, lors des récréations ou de la pause méridienne par exemple.

Selon Bruno Méry, inspecteur pédagogique en EPS à l’AEFE, ce dispositif « a l’ambition de remédier à une situation préoccupante en termes de santé publique tout en reliant la régularité organisée d’une pratique physique multiforme au bien être pour bien apprendre ». Être en bonne santé et se sentir bien dans son corps sont en effet des conditions préalables propices aux apprentissages.