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Examens

Renforcement du contrôle continu pour la session 2021 du baccalauréat

Mis à jour le
26/01/2021

Pour tenir compte des conséquences de la crise sanitaire sur les conditions de préparation du baccalauréat général et technologique et pour maximiser la durée des apprentissages des lycéens et lycéennes, le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports a annoncé plusieurs mesures d’adaptation exceptionnelles des évaluations pour la session 2021 du baccalauréat.

Les épreuves terminales des enseignements de spécialité, qui devaient se tenir au mois de mars, sont annulées au profit du contrôle continu.

Le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports en a exprimé les raisons dans des lettres adressées, le 21 janvier, aux chefs d’établissement et aux professeurs : « Un report en juin aurait été envisageable (…) mais il nous aurait conduits à engager élèves et professeurs dans une longue série d’épreuves (…). La durée des apprentissages des élèves aurait été amputée d'autant de semaines, alors que la priorité est de leur permettre d'acquérir les connaissances et les compétences nécessaires à la suite de leur parcours. »

Dans ses lettres, M. Blanquer annonce également des outils d’évaluation à destination des équipes éducatives : « Toute l’institution établira un cadre robuste, des jalons précis pour garantir l’égalité d’évaluation des élèves et donc pour objectiver leurs résultats ».

Les lettres du ministre à télécharger :

La lettre du 21 janvier 2021 adressée par Jean-Michel Blanquer à Mesdames et Messieurs les professeurs

La lettre du 21 janvier 2021 adressée par Jean-Michel Blanquer à Mesdames et Messieurs les chefs d'établissement

 
N.B. : La décision ministérielle d'annulation des épreuves de spécialité ne concerne que les élèves candidats à l’examen sous statut « scolaire ». Les élèves inscrits à l’examen en qualité de « candidat individuel » ne sont pas concernés par l’annulation des épreuves de spécialité au profit de la prise en compte du contrôle continu.
Des décisions sont en cours pour ce qui concerne les élèves inscrits sous statut CNED.

Des aménagements sont prévus pour l’épreuve de philosophie et pour l’épreuve anticipée orale de français afin de tenir compte des conditions d’apprentissage depuis plusieurs mois.

Ainsi, l’épreuve de philosophie comportera quatre sujets au total, un sujet de commentaire analyse de texte et trois sujets de dissertation, au lieu de deux initialement, qui porteront sur des notions distinctes afin de couvrir le plus largement possible le programme de la classe terminale.

Pour l’épreuve anticipée orale de français, le nombre de textes à présenter par les élèves sera ramené à quatorze textes minimum dans la voie générale et à sept textes minimum dans la voie technologique.

Les trois évaluations communes de première et de terminale de l’année 2020-2021 sont annulées et remplacées par les moyennes des bulletins scolaires.

Les matières concernées par l’annulation des évaluations communes sont l’histoire-géographie, les langues vivantes, la spécialité qui n’est pas poursuivie en terminale, ainsi que l’enseignement scientifique pour la voie générale et les mathématiques pour la voie technologique.

Cette mesure de remplacement par le contrôle continu, déjà annoncée en novembre 2020, concerne les candidats scolaires (c’est-à-dire ceux présentés par des établissements homologués pour le cycle terminal).

Toutefois, pour les candidats individuels, CNED libres ou CNED scolaires, les évaluations communes programmées en fin de première (spécialité non poursuivie en terminale) et en fin de terminale (LVA, LVB, histoire-géographie, enseignement scientifique ou mathématiques dans les séries technologiques) doivent quant à elles être organisées au titre de l’année 2020-2021.

 
Dans un courriel adressé le 22 janvier aux chef·fe·s d’établissement du réseau, le directeur de l’AEFE s’est dit satisfait de voir « lever certaines incertitudes et inquiétudes chez nos familles et élèves » pendant cette « période qui reste excessivement complexe ». Il rappelle que la direction de l’enseignement, de l’orientation et de la formation (DEOF), interlocutrice permanente de l’Agence auprès du ministère chargé de l’Éducation nationale, continuera à porter la voix des établissements du réseau de l’AEFE sur la mise en œuvre des examens.