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Le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer, parrain de la Semaine des lycées français du monde 2019

Mis à jour le
18/11/2019

Alors que l’objectif de la Semaine des lycées français du monde est de mettre en lumière les atouts de l’enseignement français pour faire grandir le réseau scolaire à l’étranger, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, a accepté d’être le parrain de la troisième édition de cet événement multiforme qui se déroule du 18 au 22 novembre 2019. La thématique de la semaine, « De la maternelle au baccalauréat, l'enseignement français pour réussir », fait écho à des axes majeurs de l’ambition éducative portée par M. Blanquer : l’École de la confiance dès la maternelle et le nouveau baccalauréat, destiné à donner les moyens aux élèves de se projeter vers la réussite dans l'enseignement supérieur.

Message vidéo

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Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, exprime son intérêt pour la Semaine des lycées français du monde et son soutien à cette initiative qui fait mieux connaître le système éducatif français, en France et dans le monde. © MENJ

Transcription du message vidéo :

Je suis heureux de parrainer, à l’initiative de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, la troisième édition de la Semaine des lycées français du monde. Au moment où, à l’initiative du président de la République, le gouvernement français a engagé un plan de développement de l’enseignement français à l’étranger pour doubler les effectifs scolarisés à l’horizon 2030, cette semaine est évidemment une excellente initiative. Elle va permettre de faire connaître davantage, en France et dans le monde, ce magnifique réseau de plus de 520 établissements scolaires, répartis dans 139 pays, et qui dispensent à plus de 370 000 élèves un enseignement conforme aux principes et aux valeurs de notre système éducatif, le système éducatif français.
 
Les élèves de ce réseau, français ou de nombreuses autres nationalités, grandissent ainsi dans un esprit d’amitié, de proximité intellectuelle et affective, et tout simplement d’amour de la France et d’attachement à notre système éducatif. Ils vivent au quotidien notre langue, la culture française mais aussi le sens que nous donnons aux valeurs qui fondent notre République.
 
La France est le pays à avoir fait le choix de soutenir un réseau scolaire d’une telle ampleur hors de ses frontières. C’est une chance extraordinaire. C’est un réseau riche de la cohérence que lui confère l’homologation délivrée aux établissements par le ministère de l’Éducation nationale, garante de la qualité de l’enseignement dans tous les établissements.
 
C’est un réseau aussi qui est riche de sa diversité. C’est cela qui en fait un véritable creuset multiculturel et plurilingue, enrichissant pour tous les élèves. Et c’est ce que je constate à chaque fois que je suis sur le terrain pour vous visiter.
 
C’est aussi un réseau qui est également un véritable laboratoire d’innovations où les enseignants apprécient de travailler et de mener des projets. Je souligne d’ailleurs souvent à quel point le réseau des lycées français à l’étranger est un exemple, une locomotive pour les réformes, les évolutions que nous avons à faire aussi dans notre système interne. Je souhaite évidemment que cette dimension de l’innovation soit encore accentuée à l’avenir pour que l’ensemble de l’Éducation nationale en bénéficie notamment lors du retour des enseignants en France.
 
Le thème de cette Semaine des lycées français du monde, qui est « De la maternelle au baccalauréat, l’enseignement français pour réussir », servira de fil rouge aux initiatives organisées en France et dans le réseau d’enseignement français à l’étranger. Cela illustrera parfaitement notre ambition commune pour nos établissements en France comme à l’étranger.
 
L’école a un objectif fondamental : celui de former des individus, des personnes, épanouis, capables de prendre des décisions éclairées, d’être créatifs, de construire leur vie librement, de travailler à plusieurs et d’agir en citoyens responsables. L’école doit être la matrice d’une société de confiance.
 
L’école de la confiance, cela se bâtit dès la maternelle. La maternelle « à la française », elle a des résultats au bénéfice des enfants qui sont absolument remarquables. C’est la raison pour laquelle je souhaitais rendre la scolarisation obligatoire dès trois ans. Il faut mieux faire connaître ce projet pédagogique à l’étranger parce qu’il est la base de la pédagogie de l’excellence pour tous que nous développons dans nos établissements.
 
Vous pouvez aussi voir que nous renforçons notre attractivité globale, et donc l’attractivité de vos établissements dans un environnement qui est très concurrentiel. Faisons donc mieux connaître nos succès et nos atouts. Il y a une image de la France en tant que puissance éducative qui est portée aussi bien par les évolutions actuelles du système français que par ce que vous faites sur le terrain dans tous les pays du monde.
 
Dans cette même logique, il faut travailler aujourd’hui à valoriser davantage notre baccalauréat. Il est d’ores et déjà un diplôme reconnu et de valeur, un véritable « sésame » pour les meilleurs établissements d’enseignement supérieur dans le monde. Sa nouvelle formule va permettre, mieux encore, de répondre aux attentes des familles et de leurs enfants, en particulier à l’étranger.
 
La façon remarquable dont les équipes enseignantes et les lycéens se sont emparés de ce nouveau dispositif dans le réseau des lycées français est évidemment quelque chose qui démontre l’adaptation de cette réforme aux réalités internationales. Il nous faut aujourd’hui davantage le faire comprendre, davantage le faire connaître. C’est donc un enjeu essentiel pour le développement d’enseignement français à l’étranger et un enjeu majeur de développement du modèle éducatif français.
 
Enfin, je n’oublie pas le troisième terme de l’intitulé de cette semaine. La réussite. C’est la base de la confiance des familles dans notre système éducatif. Il est important à cet égard que nous donnions à ce concept toute sa dimension académique bien sûr mais aussi sa signification en termes d’épanouissement personnel, d’éducation à la citoyenneté, d’inclusivité, tous ce qui fait le cœur de l’enseignement français. .
 
Du 18 au 22 novembre 2019, la Semaine des lycées français du monde est donc l’occasion d’illustrer et de faire connaître cette ambition. De faire connaître aussi vos actions, vos innovations, pour que davantage de familles connaissent votre réseau, nos établissements, et soient convaincues que nous pouvons répondre à leurs attentes pour leurs enfants.
 
À vos côtés, l’AEFE organisera également cette semaine, sous différents formats, des colloques, des tables rondes, des émissions de Web télé… Ce sera des rencontres qui s’annoncent passionnantes et qui seront à votre disposition pour suivre ce travail tout au long de l’année.
 
Citons par exemple le colloque, qui a lieu à Paris, sur l’école inclusive dans le réseau à l’étranger, des échanges entre des professionnels de l’école maternelle ; il y aura aussi un accent mis, depuis le lycée Charles-de-Gaulle de Londres, sur le baccalauréat en tant que sésame pour des études supérieures dans les meilleures grandes écoles et universités, en France et dans le monde. On peut aussi mentionner le séminaire qui sera consacré au développement des Eurocampus franco-allemands, qui est organisé avec la Zfa (en quelque sorte, l’homologue allemand de l’AEFE). Et puis le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse aura évidemment le plaisir d’accueillir l’AEFE sur son stand du Salon européen de l’éducation.
 
Toutes ces manifestations et tous ces échanges seront, j’en suis sûr, très fructueux et je suis très fier d’en être le parrain.
 
C’est pourquoi je vous souhaite une excellence Semaine des lycées français du monde.